Mes chers amis,
Dans le post d'hier je posais avec des extraits de "la marche vers l'Eveil" de Shantideva le problème de nos ennemis les passions, que l'on appelle aussi émotions perturbatrices.
Poser le problème c'est bien, mais donner des solutions c'est mieux.
Voici des extraits de la suite du texte de "la marche vers l'Eveil".
Pourriez-vous imaginer le bonheur d'une vie débarrassée des passions, une vie où il n'y aurait plus de peurs, ni de colères !
Notez que l'ancien médecin en moi aime beaucoup la conclusion du texte de Shantideva.
Avec ma profonde amitié pour vous tous.
Philippe
41. Je me suis engagé à délivrer des passions le monde entier compris entre les dix points cardinaux. Et moi-même je n’en suis pas délivré !
42. Ignorant ma mesure, je parlais alors comme un insensé. Donc, je m’appliquerai sans cesse et sans retour à la destruction des passions.
43. Je m’y cramponnerai. Je serai un guerrier poursuivant de sa haine toute autre passion que celle qui s’attache à la perte des passions.
44. Que je sois brûlé vif, que ma tête tombe ! Jamais je ne me courberai devant mes ennemis les passions !
45. Un ennemi expulsé peut trouver un asile dans un autre lieu, y refaire ses forces et en revenir ; mais l’ennemi passion n’a pas un tel refuge.
46. Où irait-il une fois chassé, cet hôte de mon cœur, pour préparer ma ruine ? Ma seule sottise est mon indolence. Les passions ne sont qu’une vile canaille qui fuit à la vue de la sagesse.
47. Les passions ne demeurent ni dans les objets, ni dans les sens, ni dans l’intervalle, ni ailleurs. Où sont-elles installées pour tourmenter le monde entier ? Ce sont de simples illusions. Donc, ô mon cœur, quitte toute crainte, efforce toi vers la sagesse. Pourquoi sans motif, te tourmenter toi-même dans les enfers ?
48. C’est décidé ! Je m’efforcerai d’observer la règle telle qu’elle a été énoncée. Si une maladie peut être guérie par un remède, comment recouvrer la santé en s’écartant de l’ordonnance du médecin ?
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